Le rachat de crédits aux fonctionnaires

6279
views

Réduire ses mensualités est possible avec le rachat de crédits une opération de banque s’adressant à tous les types d’emprunteurs, y compris les agents de la fonction publique, qu’ils soient titulaires, contribuables ou stagiaires. Voici un point complet à ce sujet.

Fonction publique : le rachat des crédits

Avoir plusieurs mensualités en cours de remboursement peut être contraignant, voir même créer des déséquilibres en cas de coup dur, c’est pour cette raison que le rachat de crédits a vu le jour en France, à partir de la fin des années 1990. Si cette opération n’était sollicitée que par des foyers en situation de surendettement à son lancement, aujourd’hui la plupart des ménages n’ayant pas de capacité d’épargne ou des mensualités trop lourdes n’hésitent plus à souscrire un regroupement de crédits.

Parmi ces foyers, il y a une partie importante de fonctionnaires, des agents militaires, des agents territoriaux, administratifs, des policiers ou toute autre profession caractéristique de la fonction publique. Ces derniers ont une situation privilégiée auprès des banques, notamment grâce à leur statut professionnel, une garantie bien vue par les établissements de crédits.

Les fonctionnaires privilégiés pour le rachat de prêts ?

Les banques sont attentives à la profession et notamment au contrat, l’absence d’un contrat pérenne de type CDI dans une demande de regroupement de prêts conduit systématiquement à un refus. Dans ce cas de figure, les fonctionnaires titulaires n’ont pas de craintes à avoir quant à leur situation professionnelle, ils devront se concentrer sur leur situation financière.

Par ailleurs, il faut savoir que certains organismes financiers proposent des offres de rachat de prêt pour les fonctionnaires contractuel et stagiaires. Ces profils sont rassurants pour les banques, qui assouplissent leurs critères et permettent à certains agents de la fonction publique de réduire leurs mensualités. En dehors de la profession, le fichage bancaire, le taux d’endettement et le reste à vivre restent les trois principaux critères qui peuvent conduire à un échec de l’opération.

PARTAGER